La digitalisation du secteur de la propreté : où en est-on vraiment ?

La transformation numérique touche désormais tous les secteurs, y compris celui de la propreté.

Mais si l’informatique est devenue incontournable, la question reste : où en sont réellement les entreprises de propreté dans cette transition ?

Un secteur en mutation, encore contrasté

Le secteur de la propreté représente près de 15 000 entreprises, 600 000 emplois et un chiffre d’affaires estimé à 19 milliards d’euros en France*.

Des acteurs nombreux, mais aux profils très variés : beaucoup de TPE/PME avec des organisations encore peu digitalisées, très manuelles, à côté de grands groupes déjà très outillés et avancés dans leur transformation.

La transition reste hétérogène, les niveaux d’équipement varient fortement. Le défi est donc de rendre la digitalisation accessible, progressive et adaptée à chaque taille d’entreprise.

Des besoins forts, mais aussi des freins persistants

Les dirigeants de TPE et PME du secteur expriment un besoin croissant de montée en compétence : 76 % d’entre eux estiment que le numérique représente un bénéfice réel pour leur activité**.

Les freins principaux ? Le coût initial, le manque de temps pour la formation, et parfois la crainte de complexifier les process.

Ces obstacles ne sont pas propres à la propreté : 92 % des PME françaises dans les services identifient encore des barrières technologiques à la transformation digitale. Mais ils prennent une dimension particulière dans un secteur à forte intensité humaine, où les équipes travaillent souvent de manière éclatée sur le terrain.

Un mouvement de fond désormais inévitable

D’après les chiffres globaux de la transformation numérique en France, 98 % des entreprises de plus de 20 salariés mènent aujourd’hui une politique digitale. La propreté ne fait pas exception : l’informatisation devient un passage obligé pour garantir la traçabilité, la qualité et la rentabilité des prestations.

Des solutions comme MOZAIK Clean accompagnent ce virage, en simplifiant la planification, le suivi et le contrôle des chantiers.
L’objectif n’est pas d’imposer la technologie, mais de rendre le quotidien plus fluide et de valoriser le travail des équipes sur le terrain.

Le vrai défi : rendre le digital utile, pas envahissant

Les logiciels n’ont de sens que s’ils servent l’humain. Le défi des années à venir pour les entreprises de propreté sera donc de trouver le bon équilibre entre technologie et simplicité, en choisissant des outils adaptés à leurs besoins réels. Pas de révolution à marche forcée, mais une évolution maîtrisée, guidée par l’efficacité et la confiance.

*Sources : Bâtiment Entretien (23), baromètre France Num (23), laboratoire BETA (Université de Strasbourg, 24)