On distingue trois types principaux de machines pour le pointage des salariés :
L’utilisation d’une pointeuse mécanique est assez basique. Les membres du personnel doivent insérer un support papier dans la machine lors de leur arrivée et de leur sortie du lieu de travail. La pointeuse se charge d’enregistrer les heures, grâce à son horloge interne intégrée, sur le support papier de chaque travailleur. Le service RH ou la personne en charge du pointage au sein de l’entreprise doit récupérer et vérifier manuellement le respect des heures de travail.
Les avantages que procurent les pointeuses numériques sont nombreux pour les entreprises. Elles sont dotées en effet d’un logiciel de gestion des temps qui se charge d’enregistrer et traiter les données récoltées automatiquement. Cela permet à l’entreprise de gagner un temps précieux et d’obtenir des données triées et mises en forme pour faciliter la vérification. Il s’agit d’une version plus sophistiquée de la pointeuse mécanique.
L’inconvénient majeur des pointeuses mécaniques et digitales réside dans leur principe de fonctionnement. En effet, elles requièrent l’utilisation d’un support papier ou d’une carte individuelle. Qu’il s’agisse d’une carte ou d’un papier, il est assez récurent qu’un ou plusieurs travailleurs oublient ou égarent leur carte. Dès lors, l’entreprise doit mettre en place un moyen de réaliser le pointage manuellement dans le système et de fournir des cartes de substitution. La tricherie est le second grand inconvénient des pointeuses numériques et mécaniques. Il est très aisé pour les travailleurs de pointer à la place de leurs collègues.
Le prix dépend du type de la pointeuse et des fonctionnalités de celle-ci. Plus la pointeuse est autonome dans son fonctionnement et sophistiquée, plus le prix est important. Les pointeuses mécaniques sont les moins chères. Les pointeuses numériques, qui disposent d’un logiciel de gestion des temps, sont sensiblement plus coûteuses. Les pointeuses mobiles sont plus chères à l’acquisition et à la mise en place, mais permettent de réaliser des économies sur le fonctionnement à moyen et long terme. Les pointeuses les plus sophistiquées et les plus chères sont biométriques.
Une pointeuse est un outil pratique, abordable et simple à utiliser. Les avantages d’installer un système de pointage performant sont nombreux pour les entreprises :
moyen simple et efficace de vérifier le respect des horaires de travail de chacun ;
Pour choisir la pointeuse idéale, il faut se poser plusieurs questions :
En général, les petites entreprises optent pour une pointeuse mécanique, car la charge de travail pour effectuer le contrôle des horaires n’est pas trop contraignante. Si l’entreprise a beaucoup de travailleurs et/ou des horaires complexes, il est préférable d’investir dans une pointeuse digitale. Naturellement, si de nombreux travailleurs sont itinérants, il est conseillé de mettre en place un système de pointage mobile.
Parmi les principaux atouts d’une pointeuse en entreprise, nous pouvons citer :
Avec un système de pointage mobile, les travailleurs itinérants sont en mesure d’enregistrer à distance les heures d’arrivée et de départ de chez un client, le temps de déplacement, le début ou la fin d’une pause. Par le biais d’un dispositif de pointage mobile (smartphone, petite pointeuse portable, etc.), les horaires sont enregistrés et traités directement dans un logiciel spécifique de gestion.
Il existe trois types principaux de pointeuses mobiles :
En plus d’être efficaces et simples à utiliser, les badgeuses mobiles ont de nombreux atouts, dont notamment :
L’application de pointage mobile a pour objectif de permettre aux membres du personnel itinérants de réaliser le pointage de leurs horaires à distance. Cette application de télépointage peut être utilisée sur une tablette ou un smartphone. Il n’est pas nécessaire d’avoir un accès internet (données mobiles ou Wi-Fi) pour effectuer le pointage. Cependant, sans connexion internet, les données ne seront pas communiquées en temps réel au logiciel de gestion des temps. En général, les applications de pointage mobiles permettent à l’entreprise de connaître la localisation du travailleur au moment du pointage.
Le fonctionnement du pointage sur smartphone ou d’une badgeuse virtuelle est très simple. Il suffit d’accéder à l’application de pointage installée sur le smartphone et d’appuyer sur un bouton spécifique pour signaler l’arrivée et le début d’une mission. Une fois que le travailleur a terminé sa mission, il accède à nouveau à l’application et appuie sur un bouton pour signifier son départ. Si le smartphone dispose d’un accès internet, les informations sont directement envoyées au logiciel de gestion. Dans le cas contraire, les informations sont sauvegardées localement et sont envoyées dès que le smartphone est connecté à internet.
La pointeuse virtuelle est avant tout une solution très simple à utiliser, aussi bien pour l’entreprise que pour les travailleurs. De plus, elle permet de réaliser le pointage depuis n’importe quel endroit et à n’importe quel moment. Le coût de mise en place d’un pointage sur smartphone est plus important que pour une pointeuse mécanique ou numérique, mais l’utilisation se révèle moins coûteuse sur le long terme. Il n’est pas nécessaire d’assurer la maintenance d’un appareil fixe et la fourniture de badges aux travailleurs. En plus de calculer de manière précise les heures prestées, il s’agit d’un outil d’analyse puissant qui permet aux entreprises d’établir des stratégies dans le but d’augmenter leur rentabilité.
Comme son nom l’indique, la badgeuse permet aux travailleurs d’enregistrer leurs heures de travail à l’aide d’un badge, tandis que la pointeuse fonctionne à l’aide de supports papier. La badgeuse digitale offre un gain de temps et d’énergie à l’entreprise, car elle stocke et traite de manière autonome les données. La récolte, le contrôle et l’analyse des données sont effectués manuellement avec une pointeuse mécanique.
Tout comme dans le cadre de l’utilisation d’une pointeuse, chaque travailleur dispose d’un dispositif de pointage individuel. Un appareil de pointage (la badgeuse) est installé dans l’entreprise. Les membres du personnel doivent passer leur badge devant la badgeuse afin de pointer leur heure d’arrivée et de départ dans l’entreprise. Les données sont automatiquement stockées et traitées par un logiciel de gestion des temps.
Le problème principal d’une badgeuse concerne les risques liés à la fraude. Sans un minimum de surveillance de la part de l’entreprise, les travailleurs peuvent très facilement passer le badge d’un de leurs collègues à leur place. De plus, comme les supports papier, les badges peuvent être oubliés ou égarés. Il est donc indispensable de disposer d’un stock de badges suffisant, ce qui peut représenter un certain coût pour l’employeur.
Bring Your Own Device signifie « apportez votre équipement personnel » en français. Il s’agit d’une pratique de plus en plus courante dans le monde professionnel et qui consiste à permettre aux travailleurs d’utiliser leur propre matériel informatique dans le cadre de leur activité professionnelle. Par exemple, il peut s’agir d’un employé qui utilise son propre ordinateur portable dans le cadre de ses fonctions.
En général, le matériel informatique fourni par les entreprises est assez peu performant, ou du moins, fonctionnel. En effet, l’objectif d’un ordinateur ou d’un smartphone professionnel est de contacter des clients, réaliser des rapports ou toute autre tâche qui ne requiert pas d’avoir un appareil dernier cri. Dès lors, le BYOD permet aux salariés d’utiliser un équipement plus performant avec lequel ils ont plus d’affinités.
L’atout principal du BYOD pour les employeurs est de pouvoir réaliser des économies conséquentes en évitant de devoir investir dans l’achat de matériel informatique. De plus, il a été prouvé que les travailleurs sont plus efficaces lorsqu’ils utilisent des équipements qu’ils apprécient, mais surtout, qu’ils connaissent déjà sur le bout des doigts. L’employeur évite de devoir payer des formations et le coût d’entretien du matériel.
Le BYOD doit rester optionnel. Autrement dit, l’employeur ne peut aucunement exiger des travailleurs d’utiliser leur propre matériel informatique dans l’exercice de leur fonction. C’est une obligation légale de l’employeur de fournir les outils nécessaires à la réalisation des différentes missions des salariés. Par ailleurs, si l’entreprise permet le BYOD, elle reste responsable de la protection de toutes les données personnelles. Cela inclut également les données qui se trouvent dans les équipements privés des salariés. Dès lors, certains protocoles de sécurité doivent être mis en place afin d’assurer la sécurité de ces données. L’employeur doit obtenir au préalable l’autorisation du salarié et ne peut pas avoir accès aux données privées de celui-ci.
Une pointeuse biométrique utilise une propriété physiologique d’un individu comme méthode d’identification. Il s’agit de la méthode la plus fiable, car la propriété physiologique utilisée est unique. Il peut s’agir de l’iris d’un individu, d’une reconnaissance faciale ou encore des empreintes digitales. C’est un système très pratique pour l’entreprise, car elle ne doit pas fournir de cartes de pointage.
N’importe quelle donnée biométrique d’un individu est considérée comme une donnée sensible. Cela sous-entend que l’entreprise a l’obligation de protéger ces données en mettant en place des dispositifs de sécurité suffisants. De plus, l’utilisation d’une pointeuse biométrique est exclusivement autorisée pour contrôler l’accès à certaines zones de l’entreprise ou l’utilisation de certains appareils. Ce type de pointeuse ne convient donc pas pour calculer les heures prestées par les travailleurs.
La plupart des logiciels de pointage offrent les fonctionnalités suivantes :
Le logiciel de pointage offre un véritable gain de temps à l’employeur. Il permet de recueillir et de traiter facilement et rapidement l’ensemble de données obtenues avec la pointeuse. Le logiciel est accessible à l’aide d’un simple ordinateur et peut créer des rapports clairs et précis en seulement quelques clics afin d’obtenir les informations recherchées.
Il est recommandé d’installer une badgeuse numérique à l’entrée principale de l’entreprise. C’est le meilleur moyen d’éviter que les salariés ne perdent du temps en effectuant des déplacements inutiles dans l’entreprise. Cependant, l’employeur est entièrement libre de définir comme il le souhaite l’endroit où est installée la badgeuse.
Avant d’installer un système de pointage au sein de l’ entreprise, l’employeur doit veiller à respecter certaines étapes :
Comme pour n’importe quelle décision qui a un impact sur le quotidien et la façon de travailler des salariés, la clé d’une transition en douceur et d’une acceptation des salariés est la communication. Plutôt que de simplement les informer de l’installation d’une pointeuse, l’employeur doit prendre le temps de les écouter afin de pouvoir répondre à leurs objections et les rassurer. Par ailleurs, certaines fonctions d’une pointeuse offrent des avantages aux travailleurs, par exemple :
Naturellement, l’installation d’un système de pointage requiert la mise en place de certaines modifications organisationnelles. En premier lieu, il est nécessaire de former les salariés à l’utilisation du système de pointage, mais surtout, de les habituer à procéder au pointage de manière systématique. Il est également requis de désigner une ou plusieurs personnes qui seront responsables de la gestion et du suivi du système de pointage et des données recueillies. Si certaines lacunes liées à la gestion du temps de travail sont constatées après l’analyse des données, l’employeur devra apporter certains changements.
Il incombe à l’employeur de s’occuper de la mise en place et du bon fonctionnement du système de pointage. La loi l’oblige à comptabiliser de manière précise et irréfutable le temps de travail de tous les membres du personnel. En général, c’est le service en charge des ressources humaines de l’entreprise qui se charge de la gestion quotidienne de la pointeuse et des données recueillies.
Les systèmes de pointage mis en place au sein des entreprises doivent respecter certaines obligations légales :
Les données recueillies et traitées par les systèmes de pointage dépendent du type de pointeuse utilisé par l’entreprise. Les pointeuses mécaniques et numériques permettent d’obtenir un compte rendu des heures prestées par les travailleurs par jour, semaine, mois et année. Avec une pointeuse mobile, l’employeur est également en mesure d’obtenir des données sur la localisation des travailleurs au moment du pointage.
La mise en place d’une solution de pointeuse mobile nécessite le respect de plusieurs étapes obligatoires de la part de l’employeur :
Si l’employeur ne respecte pas son obligation de comptabiliser de manière précise le temps de travail des salariés, il s’expose à des sanctions pénales. Des sanctions pénales peuvent également être infligées à l’employeur en cas de non-respect de la réglementation relative à l’installation d’un système de pointage ou de non-conformité avec le RGPD.
Certaines informations doivent obligatoirement figurer sur les données de pointage :
Le RGPD exige de l’employeur de mettre en place des moyens de sécurité suffisants afin de protéger les données personnelles des salariés recueillies par le système de pointage. Avant l’installation d’une pointeuse, l’employer doit informer et obtenir une autorisation de la part de CNIL.
Il n’existe pas de délai légal pour consulter les représentants du personnel. Cependant, pour que la mise en place du système de pointage se passe dans les meilleures conditions, il est recommandé de les consulter au moins 10 jours avant l’installation.
L’employeur a l’obligation d’informer les travailleurs de la mise en place du système de pointage par écrit. Il doit envoyer un courrier ou un e-mail personnel à chaque salarié. Pour que l’installation du nouveau système de pointage se passe dans de bonnes conditions, il peut être bénéfique d’organiser une réunion en face en face afin de répondre aux questions et aux objections du personnel.
La comptabilisation des heures prestées par l’ensemble des travailleurs est une obligation légale à laquelle toute entreprise doit se soumettre. Cependant, l’employeur peut utiliser la méthode de comptabilisation de son choix. L’installation d’une pointeuse n’est pas obligatoire.
Tous les membres du personnel sont concernés par le pointage. Seuls les travailleurs du secteur du transport routier et agricole sont régis par une réglementation spécifique.
L’employeur est entièrement libre de choisir les modalités de pointage. Par ailleurs, la méthode de pointage utilisée doit permettre de comptabiliser les heures effectuées de manière fiable et les rendre infalsifiables.
Le personnel peut s’opposer à l’installation d’un système de pointage, uniquement si l’employeur n’a pas respecté l’ensemble des règles établies par la CNIL.
La durée minimum d’archivage des données de pointage est de 5 ans.
L’employeur est tenu de faire une demande spéciale auprès de la CNIL lorsque la pointeuse permet de contrôler l’activité des salariés en plus des heures de travail. Les travailleurs doivent également être informés de cette particularité.
Les données de pointage sont accessibles pour :
Une pointeuse doit obligatoirement :
Dans le cadre de l’utilisation d’une pointeuse, le Code du Travail exige de l’employeur :
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